Remboursement IVG, tout ce qu’il faut savoir

Une grossesse n’est pas toujours une bonne nouvelle et toute femme enceinte a le choix en France de poursuivre ou pas sa grossesse. Depuis 2016, l’Assurance Maladie prévoit un remboursement intégral de l’IVG. Le forfait alloué dépend du lieu et de la nature de l’intervention.

Remboursement de l’IVG par la Sécurité sociale

Le remboursement de l’IVG par la Sécurité sociale est total selon un forfait qui dépend du lieu et de la nature de l’intervention. 

Forfait remboursement IVG médicamenteuse faite par un médecin de ville

Le forfait pour une IVG médicamenteuse faite par un médecin de ville est de 183,57€ (porté à 188,88€ avec une échographie). Il comprend la consultation médicale de remise de consentement préalable, les 2 consultations de prise de médicaments, les médicaments et la consultation de contrôle.

À noter : la première consultation et les examens complémentaires (analyses sanguines, échographie) sont pris en charge dans les conditions habituelles. Un reste à charge est donc à prévoir pour ces dépenses de santé.

Forfait remboursement IVG médicamenteuse en établissement de santé

Le forfait pour une IVG médicamenteuse en établissement de santé (hôpital ou clinique) est de 282,91€. En plus des actes pris en compte par le forfait ci-dessus, les analyses avant et après l’IVG ainsi que l’échographie préalable sont pris en charge.

Forfait remboursement IVG instrumentale

Enfin, le forfait pour l’IVG instrumentale est compris entre 500,14€ et 644,71€. Il varie en fonction de l’anesthésie (locale ou générale), de l’établissement de santé (clinique ou hôpital) et de la durée de l’hospitalisation. Ce forfait exclut les 2 consultations préalables et la consultation médicale de contrôle qui sont elles remboursées selon les modalités habituelles de la Sécurité sociale. 

Selon votre situation, un reste à charge peut donc être plus ou moins important. Une mutuelle santé peut faire le complément pour un remboursement intégral de votre IVG. Chez Konpare, un expert vous rappelle dans les 10 minutes qui suivent votre demande et vous conseille pour trouver la meilleure mutuelle. 

Bon à savoir : l’avance des frais n’est pas nécessaire pour toutes les femmes assurées, les mineures ayant droit d’un assuré et les femmes qui bénéficient de l’aide médicale de l’État (AME).

Les démarches pour faire une IVG

Toute femme ne souhaitant pas poursuivre une grossesse, même si elle est mineure, peut s’adresser à un médecin ou une sage-femme pour interrompre la grossesse. Pour cela, deux méthodes existent.

L’IVG médicamenteuse

L’interruption volontaire de grossesse par médicaments est possible jusqu’à la 7e semaine de grossesse, ou de la 9e semaine d’aménorrhée, c’est-à-dire après le début des dernières règles. 

L’IVG médicamenteuse consiste en la prise de 2 médicaments, des pilules abortives, à 2 jours d’intervalle. La première, la mifépristone, met un terme à la grossesse et la seconde, le misoprostol, permet l’expulsion de l’embryon. Vous pouvez vous diriger vers votre médecin ou une sage-femme, dans un centre de santé ou un planning familial. 

L’IVG instrumentale

Au-delà de la 7e semaine de grossesse, seule l’IVG instrumentale reste possible jusqu’à la fin de la 14e semaine, ou 16e semaine d’aménorrhée. L’intervention peut uniquement être pratiquée en hôpital ou dans un centre de santé. Le médecin pratique une dilatation du col de l’utérus et évacue le contenu par aspiration sous anesthésie générale ou locale. La plupart du temps, il s’agit d’une intervention en ambulatoire qui ne nécessite qu’une journée d’hospitalisation.

Avant l’IVG

Quelle que soit la méthode de l’IVG, la loi encadre très clairement le processus. Deux consultations médicales préalables sont obligatoires. Lors de la première consultation, un professionnel de santé vous informe de vos possibilités en fonction de l’avancée de votre grossesse et de votre état de santé générale. Un entretien psychosocial est proposé, il est obligatoire pour les mineures non émancipées.

Si vous êtes mineures, l’autorisation de votre père, mère ou représentant légal n’est pas obligatoire. Vous devrez toutefois vous faire accompagner d’une personne majeure de votre choix.

Après l’IVG

À la suite de l’intervention, vous devrez consulter votre médecin pour une vérification, entre le 14e et le 21e jour.


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